1. Le territoire de La Turbie

Dominé par le mont Agel, il se développe en une succession de collines , côteaux et terrasses, dont l’exposition Sud est un véritable belvédère sur la Principauté de Monaco, alors que la partie Nord permet la découverte d’une perspective vers les sommets alpins du Mercantour.

Si durant des siècles l’exploitation agricole des parcelles de terres cultivables a été l’activité principale, la transformation radicale des modes de vie a conduit, tout naturellement, à la fin de l’existence paysanne.
En notre modernité les anciennes «campagnes» se sont couvertes de résidences individuelles très appréciées par une population diversifiée, surtout à partie des années 1960, conséquence directe de l’activité économique du bassin d’emploi de la Principauté en pleine expansion.

2.Les «campagnes»

Autour du village médiéval et de la place commerçante, Théodore de Banville, pôle convivial et attractif, les différents quartiers du terroir se développent dans les quatre directions, au gré des voies de circulation, routes nationales, départementales et anciens chemins aménagés.

En direction du Nord, nous avons les quartiers de Giram, atteignant à la côte culminante de la commune de 635 mètres, de Scoperta, la Cruelle jusqu’aux Gayans, confinant avec la commune de Peille.
Par la route de Menton nous atteindrons les quartiers de Crosdanier, Routa et Sillet.

Prenant la direction de Beausoleil, nous traverserons les quartiers de Saint-Roch, du mont Justicier, de Languissa et des Clapisses, avant de descendre vers les Devens, le Conca, la Bordina.

A partir du chemin dit de Fontvielle nous bifurquerons d’abord vers les «campagnes de Lavina», et par le chemin dit des Révoires, nous irons vers la Principauté par Soutabaou, Starras, Cros et enfin les Révoires , point bas de la commune, limitrophe de la Principauté à la côte de 140 mètres.

Par la route de Cap-d’Ail nous nous rendrons d’abord, à la Tête de Chien en passant par Amendola, et les résidences des «Hauts de Monte-Carlo», quartiers en exposition Sud,avec les barres de la Loubière sur la commune du Cap-d’Ail.

Par la route de Cap d’Ail, à nouveau, tournant vers la droite, nous irons aux quartiers Ouest, englobant les Vignasses, La Vallièra, et les Serriers; puis nous remonterons vers les quartiers des Costes pour atteindre la route de Nice.

Revenant vers le village nous aurons les quartiers du Carpre, la Cuola, Sembola et Speraye, Saint-Pierre, en direction du péage de l’autoroute, limitrophe avec la commune d’Eze.

Par la route de Laghet nous irons aux Braousch confins de La Trinité, et par Ghessa, Fanova et le bas des Batailles, nous rejoindrons la place Théodore de Banville.

3. Les collines

 Entre mer et montagne les collines environnants les diverses «campagnes» du terroir, nous permettent de jouir pleinement de la beauté de l’immense panorama turbiasque.

La colline du Pueil - 513 mètres

C’est le «Poggio» des documents anciens, à proximité immédiate du Trophée des Alpes. Pendant longtemps cette colline a été l’aire naturelle de jeu des jeunes, le «rocher du vent» propice au décollage des cerfs-volants.

On y accède par une petite promenade pédestre d’une vingtaine de minutes par l’avenue de la Pinède et le chemin de la Batterie.

Le Génie militaire, au début du XXème siècle, avait aménagé le sommet pour y placer des batteries.

Magnifique point de vue sur toute la côte de Bordighera (en Italie) au cap d’Antibes, les montagnes niçoises et la chaîne des Alpes.

La Tête de Chien - 556 mètres

«Testa di Can» dans les documents anciens.

Par son profil la montagne de la tête de Chien avait été comparée à la «Belle époque» à «un dogue mafflu accroupi sur la rade enchanteresse de Monaco.»
Aux dernières décennies du XIXème siècle l’Armée y avait construit l’important ouvrage du «Fort de la Tête de Chien», élément de la ligne de fortifications dite, à l’époque Séré de Rivières.

Actuellement y est installé sur la partie sommitale de la colline (interdite au public) une annexe de recherches du CNET.
Route carrossable, à partir de la Mairie: 3,8 Km.
Promenades en sentiers aménagés par l’ONF autour de la colline; descente vers le Cap-d’Ail. Escalade des barres de la Loubière.
Magnifique point de vue sur la Principauté, le port et les immeubles de grande hauteur, le Palais de Monaco, Fontvielle le nouveau quartier.

Le mont Justicier -428 mètres

Sur carte établie en 1602 c’est le mont Lestellier. Au sommet, fourches patibulaires du Moyen Age; une des deux colonnes est encore en place. Carrières romaines, avec restes de tambours de colonnes. Carrières d’extraction à partir de 1860 jusqu’en 1940. Le tour du mont ménage une intéressante vue sur la Principauté et le port de Monaco.

A partir du village et du cours Albert Premier, par le chemin de Fontvielle, prmonenade pédestre d’un kilomètre. On passe devant une vieille fontaine romaine, et sous le pont de l’ancien chemin de fer à crémaillère.

Le mont des Batailles - 621 mètres

Battaglias dans les documents anciens. Un des points culminant de la commune.

Accès pédestre à partir de la Mairie soit:
- par le chemin de Ghessa et une ancienne poudrière;
- par le chemin de l’ancien moulin et la Gendarmerie.

Descente possible vers le col de guerre et la route de Peille.
Belle promenade pédestre en moins de deux heures.
Du sommet, magnifique vue sur le village, le port de Monaco.
Vue sur le castellaras du Casteou au quartier du Gayan et la région de Peille.

La Forna - 617 mètres

De «fornas», anciens fours à chaud.
Colline en l’ouest de la commune confinant avec Eze.

Plusieurs accès pédestres sont possibles:
- par le chemin de la Forna et l’ancienne forêt de Sembola, ravagée par des incendies successifs; (en cours de reboisement);
- par l’ancienne route militaire à partir de la route de Nice au tournant dit «d’Entramigna».

Sur la crête de la colline, belle promenade pédestre vers les anciens forts de la revère et de la Drette, avec superbe vue plongeante sur l’étendue marine, Eze, Saint-Jean-Cap-Ferrat.
Le Conseil Général y a installé un parc départemental.