L'érection du Trophée d'Auguste à l'Alpe Summa, frontière reconnue entre l'Italie et la Gaule, n'est certainement pas fortuite et de nombreux auteurs antiques ont évoqué ces lieux, tels :

- Virgile qui dans son poème l'Enéide, préfigurant la lutte qui opposait César à Pompée, écrit :
"Le beau-père descendant du rempart des Alpes et de la forteresse de Monaco, le gendre appuyé sur l'Orient qu'il lui oppose. "

-Slrabon (58av.J.C.,25ap.J.C.) ; "En outre Monaco est un port, une position, un lieu de mouillage pour des navires ni gros ni trop nombreux. Avec un temple ou surnom d'Hercule Monoïkos" car celui-ci est seul à occuper les lieux.

- Lucain (39 op. J.C., 69 np. J.C.) dans La Pharsale :
"Au pied de ce lieu où un port consacré du nom d'Hercule domine la mer d'un rocher profond. ..et le préserve par le mouillage sûr de Monaco. "

- Ammien Marcelin (330,440) qui, plus tard, dira sur ces lieux :
"Hercule s'arrêta et consacra comme un monument à sa mémoire la montagne et le port de Monaco..."

Ainsi les réminiscences constantes à Hercule et le souvenir de César et de son passage, en 49 av. J.C., juste avant son embarquement pour aller livrer la bataille de Pharsole, restent attachés à ces lieux.

Par exemple et curieusement dans le manuscrit Lanciarez - (vers 1756) -(Archives du Palais de Monaco, cote MS/103) on relève : "L'origine de Monaco devant donc débuter depuis Hercule et celle de La Turbie à partir de César, c'est-à-dire comme nous l'avons noté pour commencer, il s'ensuit qu'entre la fondation de Monaco et celle de La Jurbie, se trouve l'intervalle de temps de seize siècles et demi environ. "